En campagne en Campagne !!!
PAYSAN CHOISIS TON CHAMP !!!
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Tous veulent t’apprendre ton superbe métier,
Et certains, des naïfs, plus encore que d’autres…
Dis-moi, tu aimes les lourdes grappes dorées
Tant gorgées de soleil, les blés mûrs qui sont nôtres …
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Verts, ils l’ont été un temps, nécessaire, éphémère,
Cherche donc qui te parle, avec son cœur de frère
Arnaud t’offre « LA FUN » source de Vie et d’âme
Il saura en région, entretenir ta flamme…
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ET VOTE ARNAUD LAFON !!!
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En Midi Pyrénées, il a trouvé sa place,
Equilibre bien stable, et gouaille tenace,
Juvénile et fougueux comme un cheval cabré
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Il se veut pourfendeur de toute adversité,
Car pour nous tous ici, le doute n’est permis,
Il sera devenu notre fidèle ami…
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Christian ..ANDRIEU
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Arnaud LAFON et les laitiers.
C’est Monsieur Vitali, le directeur qui nous fit découvrir non seulement les lieux mais aussi et surtout tout l’intérêt d’une pédagogie basée sur l’alternance dans un cadre éducatif solide et triangulaire impliquant les parents, les maîtres de stage, les formateurs. Avec 176 élèves l’établissement est bien sûr de taille humaine et tout le monde se connaît et se reconnaît. D’autres formations adultes sont proposées : aide à la personne, hôtellerie, restauration...
Les projets ne manquent pas et les craintes non plus…
L’établissement doit construire un nouveau réfectoire ainsi que des infrastructures favorisant l’apprentissage de la restauration collective : ce bâtiment aidé par la communauté de communes s’inscrit dans la valorisation d’un territoire mais aussi en conformité avec l’agenda 21 ; il sera donc économe en énergie, cependant l’investissement est lourd : deux millions d’euros alors que la région n'alloue que cinq cent mille euros aux douze maisons familiales de Midi Pyrénées (quand d’autres établissements bénéficient d’enveloppes beaucoup plus conséquentes.)
L’inquiétude vient aussi de la difficulté à trouver certains stages car la formation par alternance entre en concurrence avec des formations mieux soutenues financièrement, en prise directe avec les maîtres de stage.
Cependant la sérénité reste de mise grâce à un élan constructif qui permet à l’élève qui trouve là des opportunités pour se réaliser à partir de plusieurs pistes qu’il peut explorer et évaluer grâce à l’implication des formateurs qui s’impliquent dans son cursus.
Le succès aux examens aussi bon , voire meilleur que partout ailleurs, rassure le directeur qui l’évoque avec la satisfaction du devoir accompli (dans un souci humaniste) au service d’une jeunesse dont les talents ne demandent qu’à être révélés…
Après une collation fort appréciée, c’est vers l’exploitation de Henry Redoules et de ses frères qu’Arnaud se rendit afin de découvrir un système de séchage en grange permettant, à partir du rayonnement solaire, de produire un foin d’excellente qualité, adapté à sa production de lait de brebis. Améliorer la qualité fromagère du lait grâce à des foins de qualité supérieure… un exemple à reprendre dans d’autres exploitations !
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Cap sur Montredon, pour se restaurer en présence du maire adjoint Luc Perlant, 4ème sur la liste tarnaise d’Arnaud, et du conseiller général, venu le saluer, ainsi que de la presse locale. Arnaud souligna l’intérêt de définir les territoires ruraux comme des compléments aux métropoles alors que dans d’autres courants on décline l’attractivité toulousaine comme concurrentielle ce qui est une erreur.
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L’après-midi, visite guidée par M Fabre de la laiterie de Viane : elle produit 12 types de fromages différents à partir de lait de chèvre (8 tonnes) de lait de brebis (20 tonnes) et de lait de vache (3 à 400 tonnes)
Pour le lait de vache 17 éleveurs produisent chaque année 4 millions de litres de lait sur une zone de collecte qui s’étend de Viane à Lacaze, de Vabre à Rayssac, mais aussi de Montredon à Saint-Pierre. Toute la zone est classée zone de montagne ; le prix moyen payé aux producteurs y est supérieur d’environ 50 euros la tonne par rapport au prix du marché.
L’entreprise familiale permet la mise en valeur d’un territoire dans lequel la forêt est aussi présente. Une synergie peut être trouvée entre ces deux productions qui concernent mille à deux mille hectares.
La région devra intervenir dans l’accompagnement technique des producteurs en collaboration avec les organismes agricoles ; elle pourra aussi participer au financement d’installations de séchage en grange individuel ou collectif, qui permettrait de produire un lait possédant de meilleures aptitudes fromagères.
La laiterie n’a pas de signes distinctifs si ce n’est une image de montagne très fortement marquée ; cette particularité handicape les fermes qui souhaiteraient investir quant aux aides qui pourraient leur être allouées en particulier pour appliquer la technique du séchage du foin. Fédérer les énergies semble bien être la solution de la sagesse afin de maintenir et de conforter cette micro filière lait qui pourrait trouver d’autres applications ailleurs, et dont les retombées sur le territoire local ne sont plus à démontrer.
Enfin, cette journée bien remplie se termina à l’heure de la traite chez un éleveur laitier livreur à la laiterie de Viane. On parla de génétique, de races, de difficultés pour mettre en adéquation les possibilités techniques de certains matériels en rapport aux tailles limitées des parcelles à faucher ou à ensiler, mais aussi de qualité du lait, et de prix, l’éleveur soulignant les rapports étroits et compréhensifs qu’il entretenait avec sa laiterie.
Un éleveur soucieux avant tout d’être traité à égalité avec les autres catégories socioprofessionnelles, entendre et comprendre « vivre de son travail sans demander l’aumône », soucieux aussi de suivre les évolutions techniques demandées afin de livrer un lait « fromager »
Pour cela un investissement de cent mille euros lui est nécessaire ; et si globalement cette filière pouvait être reconnue cela déboucherait sur des aides plus importantes permettant de satisfaire les exigences de la transformation. D’autre part un accompagnement pour la mise en place de prairies de longue durée ainsi que d’achat de cheptels seraient souhaitables.
Certaines aides, aux dires de l’éleveur, existent déjà mais sont inadaptées, il souhaiterait un système cousu main, qui prendrait en compte la contractualisation entre le groupe d’éleveur et la laiterie ; ces contrats servant de base à un effet de levier régional..
De fait, une fois ces mesures mises en place le « bio » tant choyé par l’air du temps deviendrait réalisable car il est à portée de main une fois la phase investissement bouclée car l’éleveur ne peut tout faire en même temps.
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Et côté fun, Arnaud s’est essayé à la méthode moderne de la traite en deux fois quatre avec les explications précises fournies par l’éleveur sur de nombreux aspects techniques réservés aux initiés : le premier jet, les cellules, le décrochage automatique, le mécanisme de traite…
POURQUOI LA REGION ?
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Une région inondée de soleil, avec de la brique rose presque partout, est-ce bien là la motivation essentielle ?
Des villes à taille humaine avec une grande métropole toute vouée à l’Aéronautique.
Des campagnes qui se vident, sauf à la périphérie de Toulouse, faute de couloirs de circulation efficaces.
Et puis une carte de France avec des lignes de chemin de fer et des routes… et un grand quart Sud-Ouest oublié !
Le TGV a fait disparaître la notion de distance pour les ¾ du territoire mais ces paysages en bout de nationale 20 semblent économiquement déconnectés.
Bordeaux = Montpellier = Terminus : … ta-tac, ta-tac, ta-tac, ta-tac !!!
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Il nous reste le soleil de plus en plus haut et de plus en plus chaud, avec une région largement pourvu en énergie hydraulique et nucléaire.
Et si le soleil devenait alternance ? Et si le Marin et l’Autan le devenait aussi ? Et si la fibre optique devenait avec les courants porteurs le nec plus ultra du désenclavement des entreprises ?
Et si le logement devenait maîtrisé et accessible, pour que ce ne soit plus la course poursuite dans Toulouse dès l’annonce d’un succès à l’intégration de l’école ou l’université.
Et si ce pole universitaire se transformait en un véritable bouquet menant vers le master et non seulement la licence.
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Il faut oser !!!
Pour les anciennes générations, l’épisode parisien du facteur (entre autres… ) était incontournable. Pour les futures, il faut les relocaliser avec une motivation première : la solidarité intergénérationnelle ! Pour cela, l’attractivité doit augmenter et pas seulement à cause de notre climat. Les Midi-Pyrénéens sont oubliés bien que traversés par l’axe Lisbonne-Munich.
Il faut tourner le dos au centralisme jacobin et parisien ! Je suis un fervent régionaliste et la décentralisation hier, la réforme de l’état aujourd’hui expliquent s’il en était besoin un maître mot « subsidiarité » Trouver le bon niveau pour la bonne décision !!!
Si on parle de la réforme pour le mode d’élection des conseillers territoriaux, on ne parle pas du fonctionnement des budgets régionaux liés aux budgets nationaux au delà de 50%
Pas d’indépendance, de latitude financière et donc beaucoup d’inertie.
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Sur le plan économique, la seule alternative à Airbus, c’est l’agriculture ou la gestion des territoires non urbains. Nous avons vu dérouler, au fil des décades, toutes les possibilités de mise en valeur des produits de notre terroir à tel enseigne qu’il ne reste plus grand-chose à valoriser, sauf peut-être le lait, les céréales, la viande… les produits basiques dont la production sur place prend eout son sens dans un contexte de bilan carbone.
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Midi-Pyrénées demande relever la tête et à s’affirmer région d’avenir. Un certain Paul Riquet, visionnaire, avait apporté un élément majeur à notre développement : le canal du Midi. Cecordon ombilical doit être décliné non plus au XVIIème mais au XXIème
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Crise du lait : François Bayrou dans l'Orne, à l'écoute des producteurs.
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18 septembre 2009 François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate, s'est rendu ce vendredi matin à la ferme des Nouettes à Aube dans l'Orne, à l'invitation de Jean Marie Vercruysse, agriculteur et président des maires ruraux du département. Une occasion privilégiée de s'entretenir longuement avec les producteurs de lait du secteur sur la crise profonde qui les frappe. À l'issue de ce long échange avec les professionnels, François Bayrou a réaffirmé sa solidarité avec les producteurs laitiers, en demandant de "changer de politique", et en rappelant la nécessité impérative de régulation et d'organisation de la production. Il a ajouté encore : "Le sens de cette visite était de manifester de la solidarité avec un secteur agricole qui vit aujourd'hui un drame". "La preuve est faite que la dérégulation dans ce secteur d'activité, c'est la mort de l'agriculture parce qu'elle ne peut pas supporter les à-coups de marché qui font que les prix s'effondrent", a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques. "Il n'y a qu'une solution possible : l'organisation de la production", a-t-il assuré, jugeant que "l'abandon des quotas laitiers est une catastrophe". La grève du lait est "un mouvement européen, un mouvement qui appelle à une prise de conscience de l'urgence de la situation. Il faut changer de politique pour sauver quelque chose qui est infiniment précieux pour la France", a encore rappelé François Bayrou, soulignant que le déversement de milliers de litres de lait était un "crève-coeur" pour les agriculteurs. Alors que "les prix du lait ne couvrent pas le coût de revient", les producteurs "sont désespérés et ne voient plus d'avenir pour beaucoup d'entre eux", a-t-il conclu. |
CRISE LAITIERE : François Bayrou pour le maintien des quotas laitiers
Il déclare : "Il est temps que le ministère de l'Agriculture prenne ses responsabilités dans cette crise. On ne peut pas accepter la non-assistance à un secteur tout entier en danger. Il faut que la direction générale de la concurrence et de la consommation revienne sur la décision désastreuse qui a été prise d'interdire aux industriels du lait de travailler avec les producteurs laitiers pour fixer des prix de référence. Si l'on veut sauvegarder pas seulement les productions mais les producteurs, pas seulement des volumes de lait mais les exploitations qui les produisent, il faut que la France défende activement l'idée d'une organisation des marchés. Je suis pour, à l'échelon européen, le maintien des quotas laitiers et à l'échelon national la reprise du travail sérieux qui était conduit depuis des décennies et permettait de définir des prix de référence: ils étaient un atout pour les industriels parce qu'ils effaçaient les prix hauts du marché et un atout pour les producteurs parce qu'ils effaçaient les prix bas, ce qui a sauvé le métier de producteur laitier, les exploitations."
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